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« Je traverse la rue, je vous trouve du boulot. »
« Si vous êtes prêt et motivé, il y a du travail dans les cafés, les restaurants, l'hôtellerie et le bâtiment. Il faut
y aller maintenant. Je traverse la rue, je vous en trouve. Ne perdez pas de temps à m'écrire. »
La réponse d'Emmanuel Macron à un jeune chômeur qui l'interpellait pour trouver un emploi peut sembler brutale, mais difficilement
contestable sur le fond.
Elle aura à coup sûr trouvé un écho chez les dépanneurs et garagistes français, obligés d'intégrer, à court terme, de
60 à 300 opérateurs par an en plus des 1700 à 1900 destinés à renouveler les démissions et départs en retraite.
Ce ne sont pas les seuls à être confrontés à cette pénurie de main-d'oeuvre. Les constructeurs de véhicules industriels,
eux aussi, ne cachent pas leurs difficultés à attirer des mécaniciens dans leurs réseaux. Pourtant, avec des salaires pouvant
atteindre 2500 à 3000 euros brut à l'embauche, la promesse d'un CDI (90 % actuellement), sans parler de la variété du métier
(multiplication des systèmes connectés, approche client...), les entreprises les plus performantes ne manquent pas d'atouts
sur le papier. Mais encore faut-il le faire savoir.
En parcourant les réseaux sociaux, aucune communication positive ne sort du lot. Les plus communicants affichent tout
au plus leur nouvelle dépanneuse, mais rien sur les rémunérations, les formations, les avantages, les soutiens techniques,
les contrats acquis, les nouveaux locaux, etc.
Il faut arrêter d'attendre une énième politique de formation qui ne fait qu'accumuler les échecs au fil des ans tout en
engouffrant des millions de cotisations obligatoires.
C'est du business, il faut réagir et inter-réagir en interne, la motivation de chacun, ça se travaille. Il faut bousculer
les habitudes de chacun (e) avec des méthodes inexplorées jusque-là.
La mise en place d'actions tous azimuts pour gagner cette véritable bataille de terrain dépend de vous seuls. Le dicton
à papa « Vivons heureux vivons cachés » est officiellement mort.
"Across the street, I will find you a job. »
"If you are ready and motivated, there is work in cafes, restaurants, hotels, and construction. You have to go now."Across
the street, I will find you a job. Do not lose time in writing to me.»
This reply from Emmanuel Macron to a young unemployed person who was challenging to find him a job may seem brutal, but
hard to argue in context.
For sure this response echoed for French towing and repair professionals forced to integrate, in the short term, from
60 to 300 operators per year in addition to 1700 to 1900 in replacement for the impending resignations and retirements.
And they are not alone being confronted by this labor shortage. Industrial vehicles manufacturers are not hiding the fact
of having difficulties recruiting mechanics into their networks. Even when hiring at 2500 to 3000 Euros gross starting salary,
the promise of a permanent contract (currently 90%), without forgetting the profession latitude (multiplication of connected
systems, customer approach, etc.), most successful companies are not lacking written assets. But we still need to know about
it.
When browsing through social networks, no positive communication is standing out. The most communicative are displaying
at least their new tow truck, but nothing about the wages, professional training, social benefits, technical support, the
acquired contracts, new installations, etc.
We must stop waiting for the umpteenth training program which never ends failing us over the years while engulfing millions
of mandatory contributions.
Business is business, and we must react, inter-react internally, to work everyone's motivation. We must shake up each
(and everyone) habits with new methods unexplored until now.
The implementation of actions on all fronts to win this real battle on the field depends on you alone. The old Dad's saying
"live happily, live in hiding" is officially dead.
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